Underland
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 " É ela menina que vem que passa "

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AuteurMessage
Julia Allevato
Julia Allevato
Notre farine a quelque chose de spécial.
Notre farine a quelque chose de spécial.

Délits : 35
Date d'arrivée : 03/03/2013

Description fédérale
Crime: Drogues + meurtres = situation pas très très légale
Toutes ces petites choses à savoir:

" É ela menina que vem que passa " Vide
MessageSujet: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeDim 3 Mar - 22:38


Carte d'Identité


NOM : Allevato
Prénom(s) : Julia (se prononce "Joulia" en accentuant sur le ou)
Surnom(s) : Juju, Caneta (plume en portugais)
Âge : 23 années
Nationalité : Née à Rio de Janeiro. Brasileira, com muito orgulho, com muito amor ! (brésilienne, avec beaucoup de fierté et beaucoup d'amour)
Raison de sa présence à Underland : Autant coupable que taupe
Métier : Tient une boulangerie / pâtisserie
Une phrase qui caractérise son métier : Notre farine a quelque chose de spécial.

Groupe : Taupes


Caractère, physique, histoire


CARACTÈRE : Les qualités, les défauts de votre personnage

« Vivendo apenas pra vencer a falta que me faz você, de olhos fechados eu tento esconder a dor agora »
(Je ne vis que pour vaincre le manque de toi, les yeux fermés je tente de cacher la douleur à présent)


J’ai toujours, de mon vécu, entendu bien différentes façons de me décrire moralement.
D’une part, il y avait la façon dont elle me décrirait. Je la vois, avec son regard incroyablement doux, poser les yeux sur moi et réfléchir aux mots les plus adéquats pour définir mon profil psychologique. Elle était tellement adorable, qu’elle ne voudrait pas me vexer sur mes défauts. La première chose qui l’avait frappée lors de notre première rencontre, c’est l’acharnement que j’avais à vouloir me débarrasser de ceux qui l’avaient importunée, même si ce n’était qu’une histoire de bandeau à cheveux volé. A ce moment là, elle ne savait pas à quel point je m'apprêtais à lui être durant toute son existence complètement dévouée. Avant même de l'avoir rencontrée, j'avais déjà un caractère très protecteur. Ce qui paraît plus faible, mérite d'être protégé. Pour elle, j'étais capable de n'importe quoi, elle n'avait qu'à le demander, et je m'exécutais. Si elle avait eu des intentions malveillantes, l'amour fou que j'éprouvais pour elle m'aurait complètement aveuglée. D'une certaine manière, mes sentiments me rendaient limite stupidement naïve. Elle pouvait m'affirmer que 2+2 faisait 5 et non 4, je me serais révoltée contre tous les scientifiques de la planète qui auraient voulu me montrer le contraire, et face à quelqu'un d'aussi têtu, ils auraient abandonné. Aussi, elle n'a jamais voulu me reprocher le fait que je ne prenais aucune initiative. Comme cité précédemment, elle me demandait n'importe quoi, et je m'exécutais, certes; mais jamais il ne m'aurait traversé l'esprit le fait que venir chez elle à l'improviste et lui ramener des fleurs pouvait lui faire plaisir, non... même si lui faire plaisir était mon plus grand but et bonheur dans la vie. Peut-être que ceci est dû au fait que je sois quelqu'un de très carré et ordonné, ayant un besoin que tout soit organisé, prévu, à sa place. Je n'aime réellement pas l'improviste... Une chose qu'elle m'a par contre souvent reprochée, était le fait que je ne craignais jamais les conséquences de mes actes, malgré le fait d'être consciente de l'ampleur du danger. Je dois sauter, mais je vais inévitablement me péter la cheville. D'accord, ça marche, je saute. Voilà, ce qu'elle me reprochait. Elle avait tout simplement peur pour moi, alors que je multipliais les occasions d'en finir avec mon existence. Et bordel, ce que ça peut me manquer de l’entendre râler après moi.

D’une autre part, il y a la façon dont me décrivaient les autres, qui ne savaient me voir comme elle pouvait le faire.

« Vous savez, c'est pas pour rien que j’dis que c’est un vrai scorpion, la gamine. C'est pas uniquement parce qu'elle s'en est tatoué un à la tribal dans sa nuque, mais c'est aussi à cause de son fichu caractère. Elle est dangereuse, les enfants ! Vaut mieux pas essayer de se frotter à elle. Elle fait de vous des petits caniches rien qu'avec son regard perçant. Bon sang, si elle avait un flingue dans ses yeux noisette, la moitié des gars de la favela seraient morts et troués d'partout. Sombre, discrète, elle vous laisse tranquille tant que vous l'approchez pas, mais dès que vous tendez la main, BAM ! elle vous balance son dard et vous injecte son poison dans les veines. Une aura de meurtrière, d'un coup. Vous avez plus qu'à vous casser en courant. Une vraie saloperie de scorpion, je vous dis. Et comme la bestiole, elle a une sacrée cuirasse. Avec tous les coups qu'elle se prend, elle se relève quand même. Et puis, impossible de savoir c'qu'elle pense, ressent, veut, bref, elle est complètement enfermée dans une coque bien solide. Et j'peux vous dire qu'elle est pas bavarde, pour toutes les fois où j'ai essayé d'avoir une conversation à peu près normale avec elle... j'ai du mal à me rendre compte que je suis l'un de ses rares véritables amis. Elle accorde pas sa confiance à n'importe qui. Rhaaaa ça m'fait gonfler de fierté d'me dire qu'elle a confiance en moi. »

- Témoignage de Carlos, boulanger.

« Oh, Julia ? Je l'aime bien. Elle ne sourit jamais, c'est vrai, et c'est vraiment dommage parce que ça apporterait un peu de joie à son si joli visage. On n’a jamais vraiment assez discuté ensemble pour que je puisse vous dire en quoi je l'aime bien exactement. En fait c'est surtout ce qu'elle dégage que j'aime bien chez elle. Elle semble si sereine... pensive... imperturbable... Quand je me retrouve à ses côtés, je ne peux qu’être calme à mon tour, comme si elle était apaisante, malgré la chaleur qui se dégage de ses airs tropicaux et de sa peau dorée. Si elle n'était pas aussi stoïque, je l'aurais volontiers imaginée en train de se déhancher sur des airs de samba, dans un costume pleins de plumes aux couleurs éclatantes. Jamais en tout cas je n'oserai lui demander si elle a déjà défilé pour le carnaval de Rio, elle m'impressionne bien trop. Elle a beau être silencieuse et discrète, je ressens comme une puissance de caractère en elle... bon c'est vrai que ça ressort bien en cuisine, vu son travail rapide, concis, efficace. Et délicieux ! Si on ne vend pas tout, elle ne manque jamais de nous laisser embarquer quelques desserts qu'elle a fait elle-même. C'est à tomber par terre, ce qu'elle fait. Par professionnalisme, on évite normalement ce genre de chose, mais elle ne peut pas s’en empêcher de nous laisser quelque chose. En fait, j'ai l'impression qu'elle est bienveillante, qu'elle aime réellement nous faire plaisir, même si elle sait très bien qu’ici on est tous des tolards… Enfin, elle doit avoir aussi ses raisons d’être là. Et quand on lui dit que c'est délicieux, elle s'en réjouit discrètement, et nous adresse alors l'un de ses rares sourires. La première fois que j'ai croisé son regard, lorsque je lui ai proposé mes services, j'ai eu un frisson. Il y avait de la dureté, de la froideur... Mais le premier soir où elle m'a tendu un chou à la crème rescapé, et que je l'en ai complimentée après y avoir goûté, j'ai pu voir autre chose dans ses iris olive... comme un semblant de nostalgie. on a tous nos petits secrets, nos blessures, nos histoires, mais Julia, on dirait qu'elle en a une bien triste sur le cœur. C'est ça... elle dégage une grande tristesse. Dommage qu'elle ne nous en parle jamais. »

- Témoignage d'Helena, qui l’aide dans son business à Underland.

Ce qu'elle aime : La pâtisserie, son seul moyen de s’échapper un peu. Surtout quand y a des fraises.
Ce qu'elle déteste : Le désordre. La distance. Ne pas avoir son Glock sur elle. Et beaucoup de trucs qu’elle ne préfère pas faire savoir (sa phobie pour tout ce qui a une gueule de poupée, de clown ou de pantin par exemple)



PHYSIQUE : A quoi ressemble votre personnage ?

« Elle me rendait fou. Impossible de l'approcher. Complètement insaisissable. C'était rageant pour tous les mecs. On avait beau être les plus friqués, les mieux foutus, les plus armés, les plus réputés, et même j'en suis sûr les plus romantiques, impossible de se la taper. Un stéréotype brésilien; grandes pattes, belle poitrine, un cul ferme, de longs cheveux bruns lisses, peau brunie par le soleil, un vrai délice. En plus de ses tatouages, le scorpion dans sa nuque et les deux plumes croisées sous le nombril, emblème de notre gang, elle avait de grands yeux clairs, un peu comme les filles du campo, de Minas. Deux yeux verts perçants. Le pire dans tout ça, c'est que même si elle s'habillait le plus simplement possible, elle restait sexy. Un simple débardeur de couleur unie et un short en jean, on s'en foutait, du moment qu'on en voyait les formes se dessiner en dessous. Sans croiser son regard de tueuse bien sûr, ou alors y a tout plaisir qui retombe à moins 140 degrés. J'peux vous dire que ça refroidit un max de se faire fusiller du regard comme ça. Et il a fallu qu'une telle créature qui faisait tourner la tête des hommes soit complètement accro à une autre femme. Un vrai gâchis ! D'ailleurs l'autre aussi était pas mal. Ouais, double gâchis. Elles en faisaient fantasmer plus d'un, mais dès qu'il y en avait un qui s'approchait, il risquait de perdre dans l'immédiat ses organes génitaux. Une vraie tigresse, j'imagine pas au lit. Au boulot en tout cas ça se faisait ressentir. C'était elle la boss, et nada mais (rien de plus). Elle s'y connaissait mieux que n'importe quel gars en affaires. Et puis bordel, elle frappait comme un mec, gérait les affaires comme un mec, tirait avec un flingue comme un mec, au final c'est normal qu'elle veuille se taper une gatinha (minette), comme un mec. Manque plus qu'un pénis, en fait. » - Témoignage de Lucca, dealer de sa favela.



HISTOIRE : L'histoire de votre personnage, les moments importants de sa vie, sa famille...
15 lignes minimum

« Olha que coisa mais linda, mais cheia de graça, é ela menina que vem que passa, num doce balanço, caminho do mar... »
(Regarde quelle jolie chose, pleine de grâce, c'est elle la fille qui vient qui passe, dans un doux balancement, sur le chemin de la mer)


« Mamazinha (petite maman), raconte moi, comment tu as rencontré papãe (papa) ? »
« Eh bien... Si tu veux ma chérie. Alors. J'avais à peine vingt ans à l'époque. Tes avós n'étaient pas très riches non plus, on vivait aussi en favela. Pour les aider, je vendais des babioles sur la plage d'Ipanema. Tu sais, je faisais ce que tu appelles les méduses; je me baladais sur la plage avec un grand parasol et je vendais des cerfs-volants que ma mère faisait elle-même. Un jour, où il faisait extrêmement chaud, un charmant monsieur s'est approché de moi, et m'en a acheté un. Le lendemain, je le recroise, il m'en rachète un. Le sur-lendemain; pareil. Et, chaque jour, la même chose, le même manège. Au bout d'un moment, je lui ai demandé ce qu'il faisait des cerfs-volants. Il n'a pas voulu me dire, m'assurant que c'était un secret, qu'il ne me révèlerait que si j'acceptais de prendre un café avec lui. J'ai accepté. Un an plus tard, on s'installait ensemble, alors que j'étais enceinte de toi. Et tu es née ! »
« Et les cerfs-volants ? »
« Ah, c'est un secret. » Clin d'oeil.
« Moi aussi un jour je rencontrerai mon mari sur la plage d'Ipanema, hein mamãe ? »
« J'en suis certaine, ma queridinha (petite chérie). Il faut dormir maintenant. »

J'avais peut-être cinq ans à l'époque, et on explique pas à une gamine de cet âge que quand un homme sans enfants vous achète un cerf-volant, c'est un trafiquant de drogue, qui a besoin de cerfs-volants de différentes couleurs selon le message qu'il veut faire passer à ses clients. Car oui, mon père était trafiquant de drogue. L'un des plus réputés de la favela. L'un des plus craints, surtout... Ce n'était pas un chef de gang, mais un homme de main, aussi était-il constamment en favelas. C'était quelqu'un d'assez dur. Un caractère de fer. Il n'y avait qu'avec ma mère qu'il s'attendrissait, et encore, plus le temps passait, moins il était sensible. Ma naissance lui fut une grosse déception. Il voulait un fils, pour succéder à son business, et non une fille qui ne serait bonne qu'à confectionner des cerfs-volants. Aussi, ne m'a-t-il jamais porté beaucoup d'attention. Moi, au contraire, je restais complètement admirative par rapport à lui. J'avais une sorte de fascination pour la puissance qu'il dégageait. Je mettais tout en oeuvre pour chercher à lui faire plaisir.

D'abord, j'avais essayé de le faire plaisir avec de simples et médiocres desserts.
Tous les jours, j'allais chercher du pain dans une boulangerie pâtisserie gérée par un vieil ami de ma mère. Je l'adorais, il m'adorait. En vérité, il se comportait avec moi plus comme un père que mon père biologique. Quand je sortais de l'école, j'allais directement à son commerce, où il me laissait de temps en temps l'aider. Je lui ai donc demandé de m'apprendre à faire des desserts, ce qu'il accepta avec plaisir. Le soir même, je revenais avec une boîte pleine de douceurs. Ma mère en avala la moitié, trouvant cela délicieux. L'autre, je l'avais laissée sur la table, et m'étais assise sur une chaise, attendant mon père. Une heure. Deux heures d'attente. Je somnolais. Et finissais par m'endormir sur la table.
A mon réveil, l'une d'entre elles avait disparue, et mon père était déjà partit. Toute heureuse qu'il en avait goûté un, je sortis de la maison en courant, parcourant les ruelles sinueuses de la favelas pour retrouver Carlos, le pâtissier, et lui annoncer fièrement qu'ils étaient délicieux, et que mon père les avait adorés, même si je n'en avais pas eu l'avis.
De là, était née mon habileté à manier la pâte à pâtisserie.

11 ans. Quand je grandis, je compris que même si mes douceurs étaient délicieuses, mon père n'en avait rien à faire. Ce qu'il voulait, c'était vraiment un fils. Alors, je compris qu'il était temps de devenir ce qu'il voulait réellement que je sois. Un soir, je coupai mes cheveux court, moi-même. Et ne m'habillais plus que de façon masculine. Ma mère s'en indigna durant quelques minutes, mais finit par se taire, en un soupir. Elle savait l'acharnement que j'avais à tout donner pour qu'enfin mon père pose le regard sur moi, et savait aussi qu'elle ne pouvait rien y faire. Le lendemain matin, alors que mon père sortait de notre maison, il s'arrêta devant moi, me lança un bref regard étonné, le sourcil haussé, et n'en dit rien, sortant par la porte d'entrée. Déception. Je repartais au collège, sans un mot.
L'après-midi même, le téléphone sonna chez moi. C'était la direction, qui dénonçait à mes parents le fait que j'avais complètement défiguré un de mes camarades de classe après qu'il m'ait provoqué sur le travail malhonnête de mon père.
Le soir même, j'eus le droit à une discussion mouvementée en famille. " Mais tu vois pas que ta fille fait tout pour que tu fasse enfin attention à elle ? Elle est même prête à devenir aussi violente que les mecs à la con qui te refilent ta came ! " Ma mère, pour la première fois, explosait devant mon père ce qu'elle se retenait de lui hurler depuis longtemps. Et mon père, pour la première fois, osa lever la main sur elle. une grande claque, qui l'envoya valser au sol. Je poussais un cri d'horreur, et me ruais sur ma mère, pour l'aider à se redresser. Je n'en eus pas le temps, mon père saisissant mon poignet. " Tu veux vraiment devenir comme moi alors ? Comme tu voudras petite, je vais te faire exactement ce que mon père me faisait, pour que je devienne comme ça aujourd'hui. " Il me projeta au sol. Claquement. Hurlement de douleur.

A partir de ce soir là, la moindre chose dite ou faite de travers, était punie de la même façon. Mon père avait eu une sorte de déclic fou, je ne sais pas... mais ce soir là avait été décisif sur sa manière de se comporter par rapport à nous. Comme s'il en éprouvait maintenant le besoin. S'il en avait besoin, alors pourquoi avait-il de plus en plus besoin de puer l'alcool pour nous infliger ça ?

« Moça do corpo dourado do sol de Ipanema, o seu balançado é mais que um poema, é a coisa mais linda que eu já vi passar... »
(Jeune femme au corps doré par le soleil d'Ipanema, ton déhanché est plus qu'un poème, c'est la plus belle chose que je n'ai jamais vue passer)


16 ans. Je marche le long de la plage d'Ipanema. Mon regard erre sur l'étendue de sable, et ne recherche qu'un parasol parmi la multitude de ceux déambulant sur la plage. Pendant sur les côtés du parasol, non pas des cerfs-volants, comme ma mère, mais des feuilles. Elle vendait des peintures. Ca marchait plutôt bien auprès des touristes, comme petit commerce. Sans doute tous ces gringos étaient fiers de dire que c'était un souvenir d'Ipanema... le souvenir d'une belle jeune femme d'Ipanema...
Je ne savais même pas comment elle se nommait. Pourtant, je connaissais chaque trait de son visage. Et ce depuis longtemps. Tout avait commencé quand j'étais beaucoup plus petite. Une gamine. J'allais chez Carlos, parcourant les mosaïques du sol noires et blanches bordant la plage. Des cris indignés attirèrent mon attention. Sur la plage, une fille un peu plus jeune, était au milieu de trois garçons se faisant des passes avec un petit objet. Qu'elle essayait de récupérer. Intriguée, je m'approchais, et compris la scène qui se déroulait devant moi. Ils lui avaient piqué son bandeau et s'amusaient à se l'échanger en faisant en sorte qu'elle ne le rattrape pas. D'un pas décidé, j'arrivais derrière l'un d'entre eux, et leva la main d'un geste vif, un geste en tout cas plus rapide que celui du garçon se trouvant devant moi. Dans ma main, le bandeau. Il se retourna et recula. Calmement, je m'approchais de la fille, et lui tendit son dû. Avant d'engueuler les gamins qui s'en étaient pris à elle. Étonnés et surpris, ils ont préféré déguerpir. En guise de remerciement, elle se hissa sur la pointe des pieds, et embrassa ma joue, avant de déguerpir retrouver sa mère.

Ce doux souvenir m'est toujours resté dans l'esprit. Aussi simple ce moment fut-il, il m'avait réellement marqué. Aussi, depuis ce moment là, chaque jour où je passais par le bord de plage, je la cherchais du regard. Et à chaque fois que je l’apercevais, je m'emplissais de joie, et me disais que ce serait une bonne journée...

« Une peinture, senhora (madame)? »

Je me retournais vivement, et mes joues s'empourprèrent en une fraction de seconde.
Quelques bégaiements s'échappèrent de ma gorge.

« T'en fais pas, je rigole... y a que les gringos qui achètent. »

Complètement gênée, je ne sus quoi lui répondre. Aussi, je m'empressais de fouiller dans ma poche histoire de d'y chercher de l'argent. J'en sortais quelques reais (monnaie brésilienne), et les tendis à la jeune femme avec un sourire un peu gêné.

« Je vais t'en prendre un... »

Elle éclata de rire, et doucement, repoussa ma main.

« Garde, t'en auras besoin pour autre chose. Allez, tchau ! »

Je baissais le regard, les joues toujours aussi rouges alors qu'elle me tournait le dos pour s'en aller ailleurs, de sa démarche sensuelle. Bon sang, pourquoi je perdais ainsi mes moyens ? Je ne voulais pas qu'elle s'en aille, s'arrêter là, se serait stupide.

« Une agua de cóco (eau de coco) ? »

Elle se retourna.

« Pardon ? »
« Ça te dit.. de partager une agua de cóco avec moi ? Puisque tu ne veux pas que je te prenne une peinture. »

Elle sourit. Un sourire que j'eus le bonheur d'admirer chaque jour à partir de cet instant où elle accepta de boire cette eau de coco.



« A favela Sinistra, na madrugada, filho da puta, assassino de farda, se eles te ve, tenta correr, se eles saca, finado é você.»
(La favela sinistre, à l'aube, fils de pute, assassin des pieds à la tête, s'ils te voient, cours, s'ils t'attrapent, tu est fini.)




18 ans. Je rentrais chez moi, après avoir retrouvé Victoria à la plage et avoir donné un coup de main à Carlos. Chaque jour, c'était ainsi. Le matin, chacune allait en cours, chacune dans son lycée. Mais une fois les cours achevés, nous nous retrouvions au même coin d'Ipanema, assises à la même table, pour boire d'ailleurs souvent la même chose. Elle adorait les caipirinhas maracuja (boisson avec de la cachaça et du fruit de la passion). Après notre petite pose à nous deux, elle allait vendre ses peintures, et moi j'allais aider Carlos à la pâtisserie. C'est pourquoi je rentrais plus tard qu'autrefois, et avais ainsi plus de chances de croiser mon père, que je prenais alors le soin d'éviter.

Ce soir là, je n'eus pas à éviter mon père comme chaque soir, je n'eus pas à regarder ma mère manger mes délicieux desserts avec un sourire. Rien de tout ça, rien de toutes ces soirées banales de mon quotidien.
J'ouvre la porte, et annonce mon entrée, comme d'habitude.

« Mamãe ! je suis ren... »

J'ai eu juste le temps de faire un pas. De baisser mon regard au sol. La silhouette de mon père, recroquevillée, tremblante. Tremblante au-dessus du corps inerte d'une femme. Mamãe. Du sang.. du sang partout autour d'elle.. ce que je tiens entre mes mains tombe au sol, lourdement. Et moi, je reste plantée là, avant de m'effondrer à genoux. Mon hurlement de douleur résonna dans toute la favela silencieuse.
Après cette douleur intense qui venait de me briser le coeur, une seule chose s'y engouffra, noir comme de l'encre. La haine. Violemment, je saisis mon père par l'épaule, et le poussait en arrière, l'éloignant du corps de ma mère. Ma main se plaque contre sa gorge, et la serre dangereusement.

« Il s'est passé quoi ? »

Ma voix tremblait de colère et de douleur. Je sentais les larmes me brûler les yeux, et envahir mes joues. Mon père, en face de moi, a le visage tout autant trempé, les yeux tout aussi rouges. Il ne répond pas.

« IL S'EST PASSE QUOI CARALHO (sympathique insulte) ?! »

Je le secoue brièvement, toujours sa gorge sous l'emprise de ma poigne. Il toussote dans un sanglot, et finit par me répondre. Un autre gang. Une vive dispute. Le meurtre de ma mère, une balle dans la tête, un avertissement. Je laissais tomber mon père au sol, et me relevais. Je le fusillai d'un regard meurtrier.

« Tout ça, c'est de ta faute... tu savais que c'était dangereux ce que tu faisais... et t'as jamais su la protéger. »

C'était la première fois que mon père me voyait ainsi glaciale avec lui.
Et c'était la première fois que je le voyais aussi effondré. Il l'aimait, malgré toute la souffrance qu'il lui a infligé.


Après l'enterrement de mamãe, je ne suis que très rarement rentrée chez moi. Seulement pour récupérer quelques affaires. Autrement, je passais mes nuits chez Victoria, qui m'avait immédiatement proposé de rester loger chez elle, comprenant que mes relations avec mon pères, qui étaient passées d'admiration à crainte, et de crainte à haine, ne me permettrait pas de rester vivre une minute de plus sous le même toit que lui.
Avec Victoria, tout se passait à la perfection, comme si nous étions amies depuis notre plus bas âge. Pourtant, nous avions peu de choses en commun. Elle était une sacrée artiste, au caractère assez jovial, extraverti. Affectueuse et généreuse, elle était la personne la plus adorable que je n'ai jamais croisé. Quant à moi, l'épisode du meurtre de ma mère m'avait tellement blessée qu'à partir de cet instant, je m'étais renfermée sur moi-même, et était devenue aussi glaciale que mon père dès qu'un homme m'adressais la parole, excepté Carlos qui avait lui aussi été effondré lorsque je lui appris qu'on avait tué mamãe. Quoiqu'il en soit, je m'étais inexplicablement profondément attachée à elle. A vrai dire, dans cette amitié, il y avait quelque chose d'autre, de plus complexe. Nous le savions toutes les deux, mais aucune ne s'était aventurée plus loin. Et je savais que si tout devenait plus sérieux entre nous, tout deviendrait plus dangereux pour elle.

Même si ce n'était pas dans la même favela, que je m'étais, comme mon père, lancée dans un autre gang spécialisé en trafic illicite.

Je rentre chez Victoria, alors que j'étais chez Carlos. Alors que je suis à quelques mètres de la maison, j'aperçois un homme se diriger d'un pas décidé vers la porte d'entrée. Un frisson parcourt mon échine. Je cours. Il s'engouffre dans la maison. Deux secondes plus tard, je m'y engouffre aussi. Je ne cherche pas à comprendre qui c'est, ce qu'il veut faire, je me jette sur lui, le faisant basculer au sol. L'arme choit de ses mains une fraction de seconde suivant l'instant où il appuie sur la gâchette. Balle perdue, vitre brisée. A califourchon sur son corps, il se débat en dessous de moi, et arrive à m'asséner un coup dans la mâchoire. Je gémis sous la douleur, et ai tout de même le réflexe de resserrer mes jambes autour de son corps. J'essaye d'oublier la douleur, et le goût ferreux du sang dans ma bouche, et lance mon poing dans son nez. Une fois. Deux fois. La troisième, il se dégage de mon emprise, et me propulse en arrière. Grossière erreur. J'atterris à côté de l'arme qu'il a lâchée.
Nouveau coup de feu.
Il s'effondre au sol, une balle en pleine tête.
J'éjecte au sol un crachat ensanglanté. Haletante, je sens deux bras m'entourer, et un murmure se glisser à mon oreille.

« Deus do ceu... (dieux du ciel) »

Je n'avais pas pu empêcher la mort de ma mère.
Mais j'avais pu empêcher celle de Victoria.


«Não me deixe só, que eu saio na capoeira, sou perigosa, sou macumbeira… »
(ne me laisse pas seule, ou je sors ma capoeira (danse de combat), je suis dangereuse, je suis macumbeira (qui fait de la macumba, relaté aux religions afro-brésiliennes)



« Sai daqui (dégages de là) Bruno ! Va prévenir Vic que c’est la merde, qu’elle sorte pas, vous serez en sécu là bas, la came est planquée ailleurs. Aller dégage !»

Je le vois s’en aller, hésitant à me laisser alors que je traîne la patte. Bruno est mon bras droit, je ne peux pas me permettre de le mettre en danger. Il est jeune et court vite. Il est intelligent. Il sait que je vais m’en sortir, et si jamais c’est pas le cas, il saura reprendre le boulot à ma place. Et fallait que quelqu’un puisse dire à Vic ce qui s’était passé. Et moi, je pouvais pas aller très loin avec ma jambe qui saignait. Allez-y, prenez vous une balle dans la jambe, et essayer de battre des records de vitesse. Putain. Aucun cran, ils se cachent tous derrière leurs caveirões (véhicules blindés de la BOPE, forces de police brésiliennes) pour nous tirer dessus. Je tiens fermement mon Glock dans la main. Il est léger. Trop léger. Vide. Plus aucune balle. Merda. Merda. Merda.
Une violente douleur derrière le crâne, et plus rien.


« É só isso, não tem mais jeito, acabou ; boa sorte. »
(C'est tout, ça n'en vaut plus la peine, c'est fini, bonne chance)



Je fixe le mur qui se trouve en face de moi, un air mauvais sur le visage. Les plus grandes peurs d’un chef de gang de favela, se comptaient principalement par trois. La première était la mort de sa famille à cause de son boulot. Mon père : check. La deuxième était se faire descendre par un ennemi. Mon ennemi de la semaine dernière : check. Se faire chopper par la BOPE. Moi : check. Voilà. J’étais dans une merde profonde, et personne ne pouvait m’en faire sortir.
Un bruit de serrure, la porte se déverrouillait. Un homme entrait, mon regard se posa sur lui pour ne pas le lâcher. Il s’assit de l’autre côté de la table. Je soupirais. On se croyait dans une telenovela bas de gamme.

« Julia Allevato. Vous savez que ça fait un bon bout de temps qu’on essaye de péter votre réseau ? »

Je ne répondis pas. Je m’en contrefoutais, et sans doute je n’allais pas prononcer un seul mot. Ce fut à son tour de soupirer.

« Bon.. vous êtes pas la première cara de pau (morveuse) que j’interroge, je sais que vous direz rien, sauf si on vous propose de diminuer votre peine si vous collaborez. Le problème, c’est que vous n’êtes pas condamnée à une prison banale… Vous avez descendu bien trop de gars pour ça, et dans ce cas, on peut pas se permettre de vous diminuer votre temps d’emprisonnement. Personne ne ressort de là bas. »

Tout-à -coup, je lui porte plus d’attention. J’avais déjà entendu parler de ce trou à rat dans le sol, où on vous balance quand on sait pas trop quoi faire de vous. Je commençais à avoir peur. Non. Non. Non…

« Ecoutez. Avant qu’on vous envoie là bas, vous aurez le droit de voir vos proches. Est-ce qu’on doit prévenir quelqu’un ? »

Je déglutis.

« Elle a rien à voir avec la poudre. Vous la laisserez tranquille. Si jamais.. »
« Elle fait quoi alors ? »

Je m’arrêtais net, et sentis une chaleur monter en moi. Dans ma tête, tout se bousculait. Je ramenais presque tout l’argent à la maison. Vic n’arrivait pas vraiment à s’en sortir. Je mettais beaucoup d’argent de côté pour pourvoir lui payer des études d’art, jamais je ne le lui avais dit. Mais maintenant.. qui s’occuperait d’elle ? Non.. Je ne pouvais pas la laisser seule.
En face de moi, l’homme avait un sourire en coin.

« Je m’en doutais. Je crois que j’ai quelque chose à vous proposer qui va vous intéresser. Notre dernier flic qu’on a envoyé là bas a pas tenu longtemps, mais une vraie criminelle qu’a vécu dans les rues de favelas, ça peut le faire. »

Vous savez, on dit que les flics sont des voyous loupés. L’inverse était peut-être bien moins possible, mais apparemment les tendances changeaient de nos jours.
En échange d’informations retransmises à la surface, ils veillaient à ce que Vic ne manque de rien.

Pour la dernière fois, je la voyais, pouvais l’admirer. Elle était aussi belle en larmes que lorsqu’elle souriait, bien que la voir si triste me brisait le cœur. J’eus le droit de me pencher vers elle, et lui glisser quelques mots dans son oreille. Quelques mots que j’avais bien trop peu eu l’occasion de prononcer.



Et toi, derrière ?


Pseudo : Le nom de mon perso suffira mais les RPgistes ont toujours assez d'imagination pour trouver des petits surnoms, alors faîtes vous plaisir
Depuis combien de temps faites-vous du RP? J'ai commencé il y a cinq ans, avec quelques pauses ^^ je reprends le service !
Avatar de votre personnage : Michiko Mallandro (de Michiko to Hatchin)
Comment avez-vous connu le forum ? A la recherche d'un forum, je suis tombée sur l'Antre du RPG
Commentaire ? Mmmh pas pour le moment :3 ne serait-ce que y a l’air d’y avoir d’l’ambiance ici !
Et enfin, le code : Vous savez qu'une fois, j'étais tellement énervée contre ma soeur, que je lui ai balancé une patate dans la gueule. Non, en fait je rigole, c'était des choux de Bruxelles. Ca pue ce truc vert, c'est plus rigolo.







Dernière édition par Julia Allevato le Lun 4 Mar - 21:04, édité 3 fois
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Dimitry N. Smirnov
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L'ordre règne et les têtes tombent.
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Crime: Son goût prononcé pour la viande humaine.
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeDim 3 Mar - 22:48


Bienvenue parmi nous !

Fort jolie demoiselle ~
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Shimaray Etaqua
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 11:05

Owh, une demoiselle sauvage ~ Juste comme ça, si Julia se dit "Joulia", Juju se dit "Joujou" ? Une personnalité comme ça c'est tentant, tu m'fais pas peur amène toi !

Et bienvenue ~
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Julia Allevato
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 12:49

Merci pour les bienvenues (:

Alors oui en effet c'est vrai que "Joujou" ça sonne bizarre en Français mais en portugais.. c'est ainsi ^^ mais va falloir attendre avant de pouvoir se permettre de la surnommer ainsi :p

PS: je me suis permise de ne pas traduire toutes les expressions et autres petits passages en portugais comme je n'y voyais pas trop d'intérêt vu que le tout me semble assez compréhensible, si besoin je modifie ce soir ^^
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Gabrielle Lindberg
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 15:28

Bienvenue !
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Ellen R. Meyer
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 19:10

Bienvenue !!!
Ah mais moi je proteste. Il nous faut la trad/SBAM/
Mon p'tit doigt me dit qu'on va bien marchander toutes les deux. 8D
(si tu sais faire les Forêts Noires, je t'appelle Dieu.)
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Cocaïne D. Blues
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Drogué : individu coupé de la société, car la came isole.
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 19:36

WELCOOOOME ♥
J'adore la tête de ton personnage, elle est vraiment magnifique ! ^^
J'sens qu'on va bien s'entendre ~
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Julia Allevato
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 20:06

De toute façon les sucreries ça met toujours tout le monde d'accord (;
Merci pour l'accueil !

Bon du coup en attendant je me suis amusée à traduire ce qui était en portugais, après c'est un peu approximatif, je n'ai pas parlé la langue depuis longtemps u__u' donc navrée s'il y a des connaisseurs frustrés de quelques erreurs de trad ^^
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Ellen R. Meyer
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 20:20

MOUHAHAHAHA ! T'es pas encore validée que j'suis déjà une privilégiée, toi j'te KIFFE. /BUS/
(les sucreries c'est le bien.)
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Le Passeur
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« Nul n’est censé ignorer la loi. »
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 20:29

Bienvenue à toi, Joujou! =) (shhht, tais-toi Shim, je suis Dieu, t'as aucun droit de copyright avec moi)
Je lis ta fiche de suite et t'envoie un MP pour d'éventuelles corrections ! Wink
(dis tout de suite que je fais mal mon boulot! Nah mais oh. Impatients, ces jeunots.)
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Julia Allevato
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 21:07

Oulah je suis reine des fautes d’inattention u_u c'est récurant chez moi, pas bien de taper vite, désolée n_n
Voualaaa c'est corrigé normalement
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 21:40

Vu le peu, c'était plus du pinallage qu'autre chose ma poule, mais bon!
Félicitations! Tu es validée ! Tu peux dès maintenant te mêler à la populace, RP tant sur le forum que sur la ChatBox ! Si tu ressens l'envie, n'hésite pas à faire ta fiche de relations & RPs, nul doute qu'elle se remplira bien assez tôt !
Et, si tu veux te couper un instant du RP, la partie flood & jeux t'ouvre ses portes !
Encore bienvenue à toi, les taupes, on en manque! ♥ Mais n'oublie pas de ranger tes papiers... On ne sait jamais qui peut tomber dessus.
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Julia Allevato
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 21:44

Merci pour la validation rapide (;
C'est partiiiii
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Jack Karras
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Laisse-moi dessiner ta noirceur.
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeLun 4 Mar - 21:53

Et moi je débarque trois plombes après 8D Désoléééé, il fallait bien un retardataire ~
Bref, Bienvenuuuue =D
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Julia Allevato
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitimeMer 6 Mar - 20:28

Merci, à la bourre ^^
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MessageSujet: Re: " É ela menina que vem que passa "   " É ela menina que vem que passa " Icon_minitime

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