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 La vie est plus molle sans alcool... | PV. Ellen

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AuteurMessage
Dimitry N. Smirnov
Dimitry N. Smirnov
L'ordre règne et les têtes tombent.
L'ordre règne et les têtes tombent.

Délits : 37
Date d'arrivée : 27/01/2013

Description fédérale
Crime: Son goût prononcé pour la viande humaine.
Toutes ces petites choses à savoir:

La vie est plus molle sans alcool... | PV. Ellen Vide
MessageSujet: La vie est plus molle sans alcool... | PV. Ellen   La vie est plus molle sans alcool... | PV. Ellen Icon_minitimeDim 3 Mar - 1:51


      Une journée de plus, passée sous un ciel artificiel et éclairé par ce soleil pouvant claquer à tout moment.
      Dimitry passa sa langue sur ses lèvres, puis sa main dans ses cheveux grisonnants, les plaquant en arrière sur son crâne. Il ajusta le col de son manteau gris, lissa une dernière fois son pantalon, vérifia qu'aucune trace de poussière ne maculait ses chaussures en cuir noir. Ses yeux aux multiples teintes se tournèrent non sans une certaine affection vers ces sublimes roses, poussant malgré ces rayons factices de l'astre de feu, qui ornaient là son jardin. Quelques pas en avant, il poussa le portail en fer forgé, marquant le pas tout en refermant la petite porte derrière lui. Un bref coup d’œil à droite, puis à gauche.
      Fort bien.
      Il était prêt.

      D'un pas mesuré et exprimant toute sa prestance et sa dignité, Dimitry Nikolaï Smirnov se mit en route, voguant à ses occupations habituelles. Il n'était pas n'importe qui, l'on avait intérêt à le savoir. Il pouvait se montrer profondément exécrable, quand il le voulait. Mais bon, il n'avait aucune raison de l'être pour l'instant, et incliner brièvement la tête en guise de salutation à quiconque le croisait, en guise de courtoise politesse. Il n'était pas un indigène, lui. Il savait se tenir, lui. Un fin sourire fiché sur son visage, rien ne semblait pouvoir le troubler. Et encore moins lorsqu'il était repu. A se souvenir, il se sentit saliver.
      Un petit malpolis, mal élevé par ses parents, quelque peu mal bâtit. Ce petit avait cependant une qualité, parmi toutes ses anomalies. Sa chaire était tendre et bonne. Il avait engraissé de ses années passées derrière un écran, comme un petit cochon dans une pâtisserie, au plus grand plaisir de Sieur le Russe.
      Il traversa la ville, franchit la première bâtisse du quartier des affaires. Il y avait du monde, comme à l'accoutumée. Il était rare de voir la large rue dépourvue de monde. Mais cela ne dérangeait pas Dimitry. Rien ne le dérangeait, exepté ceux qui le dérangeait, tout simplement.
      Continuant à marcher, il arriva au pied de la taverne, l'air satisfait. Oui, c'était bien ici, ce lieu si emblématique pour la ville, avec cette puissance de boissons. Il entra, poussant la porte tout en laissant entendre une courte salutation. Sans observer toutes les têtes ici présentes, il se dirigea directement vers le bar, prenant place sur l'un des tabourets.
      Un coup d’œil à droite et à gauche.
      Cette demoiselle semblait avoir soif.
      Cette demoiselle semblait aussi bien tenir l'alcool
      .

      " Dobryï den. "

      Ou peut-être pas. N'était-ce là qu'une hypothèse de Dimitry, espérant trouver là une compagne de beuverie correcte, et non une lavette pas capable de tenir deux verres et demi. Se clarifiant la gorge, il se fit entendre du barman.

      " Deux vodkas. S'il vous plait. "

      A elle de voir si elle désirait venir lui tenir compagnie, ou non. Il ne s'en vexerait point, après tout, son titre d'adjoint du maire en effrayait plus d'un. De plus, comme déjà dit ci-dessus, il était repu de chaire humaine, et n'avait pas encore besoin d'écourter ses jours.
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Ellen R. Meyer
Ellen R. Meyer
C'est d'la bombe !
C'est d'la bombe !

Délits : 1586
Date d'arrivée : 13/08/2012
Age : 29

Description fédérale
Crime: sa naissance
Toutes ces petites choses à savoir:

La vie est plus molle sans alcool... | PV. Ellen Vide
MessageSujet: Re: La vie est plus molle sans alcool... | PV. Ellen   La vie est plus molle sans alcool... | PV. Ellen Icon_minitimeMar 5 Mar - 20:55

    Une fois n'est pas coutume, Ellen s'ennuyait. Ferme. Elle avait fait quinze fois le tour de la maison, vingt fois l'aller-retour entre le bunker et l'atelier, était allée dans les bois en quête d'une quelconque aventure ; un chat, un chien, un clodo à ramasser. Mais rien ne s'était produit. Et elle était là, sous le seul soleil qu'elle avait jamais connu, à se demander ce qu'elle pouvait bien faire de sa journée.
    Et ni le temps, ni les arbres, ni les délicieux gâteaux qu'elle avait avalés en deux-deux en sentant la morosité venir ne lui apportaient de réponses viables. Valables. Potables. Avaler toutes les pâtisseries qu'il y avait à la maison ; check. Boire tout l'alcool de la maison ; check. Construire des feux d'artifices ; Check, check et encore check. Fabriquer des armes que personne n'achètera ; Check. Elle avait fait le tour de toutes les activités qu'elle avait à disposition. Tuer quelqu'un ? Bof, l'envie lui manquait et elle n'avait pas de cible particulière, en ce moment. Fabriquer une bombe ? Trop dangereux si jamais elle lui explosait à la tronche. La seule solution qui restait était d'aller purger son ennui dans les verres toujours pleins de la Taverne des Trois Escrocs. Perle avait toujours de la vodka en stock. Pure. Elle ne la buvait que pure, la serveuse le savait. A quoi sert-il de boire de l'alcool, si on ne sent pas son goût ? Autant rester au jus de fraise.
    Elle redressa ses lunettes, se vêtit son long manteau rouge, défit le nœud de ses cheveux. Après avoir senti l'odeur rassurante de la poudre sur ses gants, elle les enfila, rassérénée. Il était temps d'aller à la pêche aux ragots. Les trois flingues qui lui faisaient office de gardes du corps la rassuraient. Si l'un d'entre eux penchait nonchalamment à son côté, les deux autres, bien cachés, lui donnaient l'impression d'avoir un atout dans sa manche. Elle ne trichait pas, non, Ellen ne trichait jamais.
    Elle s'assurait juste de sa victoire. Et, ici, chaque soir où elle rentrait chez elle en vie en était une.

    Elle poussa le pas de la porte de sa botte puis pénétra dans la pièce, toujours aussi bruyante, clama un « bonjour » gargantuesque et fila s'installer au bar. Elle ne manquait jamais d'emmerder un peu le barman, appréciant à sa juste valeur ses blagues grotesques et sa conversation – parfois fortuite. Elle ne bougea pas lorsqu'un compatriote s'installa à côté d'elle, attendant que le serveur ne prête enfin attention à elle. Question efficacité, il ne valait pas la blondinette. Mouep.

    « – Dobryï den., entendit-elle venir à côté d'elle.
    – Dobryï den », répondit-elle avec un sourire.

    Oh beh tiens, voyez donc qui le bon vent nous amène. De toutes les personnes présentes à Underland, Ellen n'aurait jamais parié sur le grand, l'immense... Dmitry Smirnov. Un russe. Quelqu'un avec qui elle partageait la moitié de sa culture. Un homme qu'elle craignait, malgré tout. Comme tout le monde. Parce qu'on ne savait jamais trop ce qui pouvait lui passer par la tête. Et qu'il était adjoint. Elle avait beau être intrépide et tête-en-l'air, Ellen préférait ne pas se risquer à ce petit jeu dangereux qu'était la provocation des plus grands.

    « – Deux vodkas. S'il vous plait, demanda le russe.
    – Vous m'invitez ? C'est trop d'honneur. »

    Elle esquissa un sourire poli, n'ayant ni l'audace ni l'envie de refuser à boire. A boire gratuitement. Peu importait qui était en face d'elle, tant qu'il y avait de l'alcool ou de la bouffe gratos, c'était un bon ami. Potentiellement digne de confiance. Mais pas trop. Il ne fallait faire confiance à personne. Et surtout pas à celui qui te voyait peut-être comme son repas du soir. Mais bon, ça, ce n'était pas une raison valable pour refuser une invitation. Il n'avait pas mangé ses parents, après tout. Ils avaient été assez doués pour s'entretuer tous seuls. Comme des grands.

    « – J'espère que vous tenez l'alcool. »

    Et que vous avez de quoi casquer eut-elle envie d'ajouter, mais elle se retint, prudemment. Tant qu'à faire, elle préférait quand même éviter de finir dans un congélateur. C'était la place des glaces au chocolat.
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